Une arme de policier au Séminaire Sainte-Marie?

Le Séminaire Sainte-Marie de Shawinignan.

Est-ce qu'une arme de policier s'est retrouvée au Séminaire Sainte-Marie la semaine dernière? C'est ce que les affaires internes de la Sûreté du Québec tentent présentement de déterminer.


Cette histoire nébuleuse a débuté jeudi, en toute fin de journée, lorsque la direction du Séminaire a appris qu'une arme à feu se trouvait peut-être à l'école.

 



Elle a immédiatement fait des vérifications en plus de contacter la Sûreté du Québec. «Ils ont fait des vérifications dans l'école et nous avons vérifié avec eux», précise l'agent Pierre Rivard, porte-parole de la Sûreté du Québec.

La Sûreté du Québec a alors amorcé une enquête au cours de laquelle plusieurs personnes ont été rencontrées. «Les informations obtenues à ce jour amènent la direction des affaires internes de la Sûreté du Québec à faire enquête dans ce dossier», explique l'agent Rivard. En clair, un policier pourrait être relié à cette affaire. Impossible toutefois de savoir si c'est un élève qui aurait eu en sa possession l'arme en question. La Sûreté du Québec n'a même pas confirmé si une arme avait bel et bien été apportée à l'école.

D'ailleurs, rien n'a été retrouvé lors des vérifications menées jeudi. «C'est négatif. Il n'y avait pas d'arme à feu. Nous tentons de déterminer si, effectivement, il y a quelqu'un dans l'école qui aurait circulé avec une arme à feu», mentionne l'agent Rivard. «Les vérifications se sont révélées négatives. Il n'y avait rien à l'école», renchérit Chantal Croisetière, responsable du service aux élèves au SSM.

Selon la police, si une arme a effectivement été apportée au Séminaire, le fautif n'avait pas l'intention de nuire à qui que ce soit. «Aucune intention malveillante aurait été associée au fait qu'une arme aurait circulé dans l'école», assure l'agent Rivard.



Quant au Séminaire, il laisse l'enquête policière suivre son cours et souhaite tourner la page sur cette histoire. «À la suite de nos vérifications, il n'y a aucun danger pour les jeunes à l'école. Il n'y a pas eu de menaces. Comme ça s'est révélé négatif et qu'on n'a rien trouvé, ça s'arrête là pour nous. Cet événement est clos», affirme Mme Croisetière.

Pour «clarifier toutes ambiguïtés concernant certaines informations qui circulent», l'école secondaire a diffusé un message sur son site Internet expliquant ce qui s'est passé. «Pour la direction du Séminaire Sainte-Marie, cet événement est clos et la menace est inexistante», peut-on notamment y lire.