«On s'est tout fait voler. Nos systèmes informatiques, nos cafetières, notre système de son, nos déchiqueteuses, les imprimantes, tout», déplore Jacques Lacombe, président du local 1256 du Syndicat canadien des communications, de l'énergie et du papier.
Le vol se serait produit au début du mois de juillet. Les bureaux, situés dans l'édifice de la Baie, dans le secteur Belgoville, étaient alors fermés pour la période estivale. Lorsque M.Lacombe s'est présenté sur place le 15juillet, il a constaté que la porte avait été défoncée. Parmi les biens volés se trouvent trois ordinateurs, des portables, des imprimantes, des télécopieurs et des cellulaires. Heureusement, la section locale de M.Lacombe avait enregistré ses données sur un disque dur portatif, ce qui n'est pas nécessairement le cas des autres sections locales.
Dans de telles conditions, impossible d'offrir un service convenable aux membres. «On ne peut pas présentement donner des services à nos membres. On a des gens qui sont à la fin de leur prime de licenciement, qui ont des demandes au niveau de l'assurance-emploi, d'autres veulent prendre leur retraite. On n'a rien pour les recevoir et travailler leur dossier», déplore M.Lacombe.
L'ancien local de l'Âge d'or a également été visité. Toute la tuyauterie du système de chauffage a été volée. Les voleurs seraient revenus dans la bâtisse environ trois semaines après ce vol, selon M.Lacombe. Ils auraient alors défoncé la porte du local du comité de reclassement. Tout a été fouillé.
Le syndicat demande maintenant à la Ville d'être relocalisé. Depuis la fermeture de la Belgo, la Ville offre ces locaux gratuitement au syndicat. Toutefois, il n'y a pas d'autre locataire. Étant donné qu'il y a peu d'activités dans le bâtiment, cela accroît le risque de vol, croit le syndicat. «On ne veut pas réinvestir dans des équipements en sachant que dans deux semaines, on va peut-être se faire voler encore.»